« La Mercredière » en ses débuts

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Des familles nobles se succèdent à la Mercredière de 1330 à 1800.

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Le manoir de la Mercredière entouré d’eau, avec ses sous-bois, sa chapelle, ses avenues seigneurales qui permettaient de se diriger soit vers le Pallet, soit vers la Haye Fouassière, ou les bords de Sèvre. La proximité de Port-Domino avec son quai favorisait le transport par bateaux qui venaient charger les barriques de Muscadet en partance pour les Antilles et le Canada.

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A proximité de ce lieu, d’autres demeures bourgeoises se sont élevées, témoignage de prospérité à l’époque du triomphe des voies fluviales.

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Au XIXème siècle, des familles de colons se succédèrent. Ces planteurs et navigateurs alternaient leur présence entre la Mercredière et Saint Domingue. Leur production de sucre, café, coton et indigo, les intéressaient au premier chef et les retenaient longuement aux Antilles.

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Au bord de la Sèvre Nantaise et parmi les plus riants domaines du Muscadet, la Mercredière perpétue sa notoriété, elle est l’héritière d’un riche passé local.